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Actualités Cristal Spa se met en rose avec Drôles de Rames

Octobre 2021

Octobre Rose

Grâce à Estée Lauder France et au magazine féminin Marie Claire, fondateurs de l'Association "Le Cancer du Sein, parlons-en !", les personnes touchées par ce cancer sont mises en lumière durant le mois d'octobre afin d'alerter le plus de monde possible. Le but est d'informer, de sensibiliser et d'inciter au dépistage pour diminuer le nombre de victimes. Chaque année, ce sont toujours plus de fonds récoltés qui permettent aux chercheurs et aux soignants d'avancer.

Cristal Spa s'engage

Du 1er au 31 octobre 2021, Cristal Spa s'engage auprès de l'Association Drôles de Rames par l’action suivante : 10€ reversés sur la réservation ou l’achat d’un bon cadeau des soins Alpeor suivants : Pure Harmonie, Riches Montagnes et Fraîches Prairies.
Appelez-nous au +33 (0)4 50 09 31 00 ou envoyez-nous un mail à cristalspa@imperialpalace.fr ou cristalspa@hotel-aucoeurduvillage.fr.

Une belle occasion de se faire plaisir tout en soutenant une cause importante pour les femmes.

2021 : Drôles de Rames, les Dragon Ladies du lac d'Annecy

L’association vient en soutien aux femmes atteintes du cancer du sein en leur proposant une activité sportive originale : le dragon boat, afin d’améliorer notamment la mobilité de l’épaule. Qu’elles soient guéries, en rémission ou en traitement, leur but est le même : combattre la maladie, la déprime et l’isolement par le sport.

Nées en 2012, Les Drôles de Rames sont accueillies par le CKCA – Canoë Kayak Club d’Annecy. Encouragées et formées par les instructeurs professionnels du CKCA, elles apprennent, progressent et prennent plaisir à se retrouver lors d’entraînements hebdomadaires. Ensemble, elles participent à des événements nautiques : le Festival de Dragon Boat d’Annecy, la Vogalonga à Venise et bientôt, un rassemblement de Dragon Ladies du monde entier ! Découvrez leur site Internet : drolesderames.com.



L’Interview avec Clothilde, Pascale et Michèle

Cristal Spa (CS) : Bonjour Clothilde, tout d’abord, merci de nous accorder ce temps pour échanger sur l’association. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?

Clothilde Decarmin : Alors, je suis Clothilde Decarmin Présidente de l’Association, accompagnée de Pascale Darson, l’ex-présidente et aujourd’hui vice-présidente et Michèle Peillon, notre trésorière. Si j’ai rejoint l’association c’est parce que j’ai été malade tout simplement ! Nous l’avons été toutes les trois d’ailleurs et pour ma part à deux reprises, en 2008 et en 2017. Personnellement j’ai attendu que les chimiothérapies soient finies pour démarrer le dragon boat et lorsque je me suis sentie en forme, je suis allée pagayer !

CS : Parlez-nous un peu des Drôles de Rames, comment l’idée est-elle venue ? Quelles sont les actions que vous menez ? Est-ce que ce sont les femmes malades ou en rémission qui viennent chez vous ?

Drôles de Rames (DDR) : L’idée vient d’un reportage réalisé en 2011 sur Thalassa, Reims était la 1ère équipe française à faire du dragon boat. Avec le lac d’Annecy, l’idée a germé et l’ancienne présidente est allée voir le club CKCA pour voir s’il était possible de ne faire qu’une équipe de ladies. Ils ont marché tout de suite et nous avons monté notre association début 2012 avec uniquement des femmes ayant eu ou atteintes d’un cancer ou bien d’une maladie du sein mais qui étaient en mesure de pagayer. Le but c’est évidemment d’organiser des rencontres entre femmes malades mais surtout de faire du sport après le cancer. On a de tout, des femmes encore en soin, d’autres un peu plus loin des traitements et certaines même complètement guéries !

CS : C’est une activité physique recommandée pour ces femmes ? N’est-ce pas dangereux ?

DDR : Non justement ! On souhaitait démontrer que le fait de pagayer draine notre bras un peu « handicapé » et affaibli. L’intérêt du sport est que cela évite de 25% le risque de récidive lorsque l’on a une pratique régulière d’environ 2h/semaine. C’est un canadien qui a prouvé cela, un chiropracteur qui était révolté que l’on immobilise ces femmes plutôt que de les aider à s’en remettre via l’activité sportive pour leur éviter de retomber dans la maladie.
En fait il faut s’avoir s’écouter car il y a plusieurs profils, ne pas trop forcer car on a encore des cicatrices etc. Il est indiqué de rester en mouvement dans toute maladie chronique donc forcément si on est en pleine chimio et qu’on est faible on ne le fait pas mais une fois que ça va mieux, on recommence à pagayer. L’avantage du dragon boat est là aussi : puisque nous sommes 20 à pagayer, si l’une de nous fatigue un peu elle peut lâcher et les autres sont là pour continuer à faire avancer le bateau ! Il y a un vrai esprit de solidarité.

CS : Est-ce que vous échangez beaucoup autour de la maladie ?

DDR : Et bien pas tant que ça. Justement lorsqu’une arrête et se dit « ah j’ai mal là » elle se rend compte qu’elle n’est pas toute seule et que c’est normal. Lorsqu’on pratique du sport on en profite pour oublier un peu, s’évader. Évidemment, de temps en temps on se tient au courant de notre état, on se questionne sur les différents traitements, les effets secondaires. Pendant octobre rose, on en parle plus que le reste de l’année. En fait, on s’écoute et on échange quand on en a l’envie.

CS : Qui peut venir aux Drôles de Rames ? Vous avez l’air d’être beaucoup sur le bassin annécien.

DDR : Oui forcément on est beaucoup sur le bassin mais on a aussi Faverges et un peu de femmes de la vallée de l’Arve avec La-Roche-Sur-Foron. Cela dit, on accepte toutes les personnes qui sont en mesure de pagayer le mercredi soir de 19h à 21h ou bien le samedi de 10h à 12h peu importe leur localisation.
Ce qui est particulier chez nous, c’est qu’en rejoignant les Drôles de Rames, on paie une licence nous permettant d’avoir accès au dragon boat mais également aux autres activités du club (kayak, paddle…) ; ce qui fait que nous avons aussi une mixité (des hommes ou des femmes n’ayant pas été malades) donc c’est sympa car ça les sensibilise et en plus ils échangent. Parfois on fait un bateau composé uniquement de femmes pour celles qui en ressentent le besoin mais on se mélange aussi donc c’est moins stigmatisant. On a une configuration particulière où Les Drôles de Rames représentent une section du club.

CS : J’ai pu voir sur votre page Facebook que vous avez un planning assez rempli, entre les entraînements, les rencontres, les compétitions et autres. Comment trouvez-vous les partenaires ?

DDR : Nous sommes la 2ème équipe en France de dragon boat après Reims, ce qui fait que nous sommes beaucoup sollicitées par des clubs qui montaient. Nous jouissons d’une bonne notoriété car on a fait partie « des pionnières ». Nous sommes bien relayées par les hôpitaux car les médecins nous font confiance et c’est un excellent point. Les femmes malades voient leurs médecins et infirmières dans une autre position, ils les encouragent à s’activer, à se regrouper grâce à des flyers informatifs.
Avec la Covid, une petite baisse de fréquentation s’est faite ressentir car certaines n’ont pas le pass sanitaire, d’autres sont plus frileuses. Le confinement a aussi changé nos habitudes donc il y en a qui sont plus réticentes. Heureusement, comme nous sommes suivies par beaucoup de mairies sur les événements (Villard, Faverges, Cruseilles…) ça revient.
En fait, c’est aujourd’hui presque acquis, car étant bien référencées on vient facilement à nous. Nous avons participé à un colloque sportif qui nous a apporté beaucoup de notoriété en 2015. De nombreux médecins lyonnais sont venus réaliser des conférences, des ateliers découvertes. Chacune de nous a aussi son oncologue, son médecin à qui elle donne la plaquette des Drôles de Dames et l’organisme des 3C (Centre de Coordination en Cancérologie) recense tout ce qui se fait en cancérologie. On connaît bien ceux du CHAL (Centre Hospitalier Alpes Léman) et aussi ceux des cliniques privées. Michèle, accompagnée d’une assistante sociale de l’association, fait souvent des veilles dans les hôpitaux.

CS : Et combien êtes-vous dans l’association, dans l’équipe ? J’imagine qu’il faut un peu de monde pour organiser la vie associative.

DDR : Nous devions être une quarantaine à la base mais à cause de la Covid nettement moins. Nous sommes une vingtaine de membres actifs et dans les bureaux, 7 ! Michèle, trésorière, une secrétaire et des membres actifs qui nous aident pour les événements, la gestion des réseaux sociaux etc. Chacune a son réseau et son activité.

CS : Est-ce que les femmes venant aux Drôles de Rames sont seulement de passages ou est-ce qu’elles restent et deviennent véritablement amies ?

DDR : Et bien c’est assez stable. Nous avons eu quelques départs suite à la Covid, beaucoup ont déménagé, forcément pour avoir plus grand ou bien moins cher, dans une autre région. Nous avons donc perdu des membres assez actifs mais honnêtement ça s’équilibre assez bien avec l’arrivée de nouveaux. Nous gardons tout de même un noyau dur qui est là depuis longtemps.

CS : Que pensez-vous apporter aux femmes malades avec l’association ? Quels sont leurs retours ?

DDR : Il y a l’idée d’être ensemble car beaucoup de femmes se sentent isolées. Donc quand elles viennent elles rencontrent d’autres personnes qui sont dans la même situation ou qui en sont sorties, c’est valorisant. On se dit « ah je vais moi aussi récupérer, ça va aller ». L’appréhension de la maladie se transforme en espoir de guérison et c’est ça qui est beau finalement.

CS : Octobre Rose est une période que j’imagine importante pour l’association, pensez-vous que cette campagne annuelle soit utile ?


DDR : Nous avons l’impression que les gens sont déjà assez sensibilisés au dépistage. Concernant le fait de bouger après la maladie, c’est un peu moins démocratisé en France. Personnellement (Clothilde), je ne viens pas de cette région et je trouve que les gens ici sont de nature plus sportive, forcément avec le cadre on a une grosse culture de l’outdoor. On a cet avantage ici car les gens ont l’habitude de profiter des extérieurs et de se bouger, ce qui aide dans les mentalités.
L’événement est important bien sûr car c’est le 1er cancer pour la femme mais on fait tout de même attention. Il y a une grosse récupération commerciale ces dernières années et les intentions ne sont pas toujours bonnes. On reste attentives aux messages, on choisit des partenariats de cœur avec une véritable sincérité.

CS : Et enfin, comment imaginez-vous Les Drôles de Rames à long terme ? Vous me disiez ne pas avoir de local, est-ce quelque chose qui vous serait utile ?

DDR : Nous n’avons pas nécessairement envie de grandir car après, plus on est et plus les échanges de qualité sont compliqués. Avant la Covid, nous remplissions 2 bateaux ; actuellement seulement 1 et demi donc quelques nouvelles ça serait sympa. Nous bénéficions d’une bonne notoriété mais oui, un local serait chouette pour travailler, organiser des réunions ou se réunir et passer du temps ensemble.

CS : Un petit mot pour la fin ?

DDR : C’est important de rester en mouvement, de sortir et de rester en contact. On regrette très rarement d’avoir fait du sport même si c’est difficile au début. Toutes ensemble, dans la même direction !

Retrouvez les Drôles de Rames pour la 15ème édition du festival de Dragon Boat d'Annecy les 2 et 3 octobre 2021. Et ne loupez pas la projection du film des United Ladies samedi soir, vers 20h30.

2020 : L'année des Crabettes

Cette année, le Groupe PVG et Cristal Spa ont décidé d'apporter leur aide à l'Association Les Crabettes. Les Crabettes, ce sont des ateliers créatifs pour les femmes pendant et après l'épreuve du cancer. Véritable lieu de création artistique situé à Veyrier-du-Lac, il permet aux femmes atteintes d'un cancer d'échanger et de se libérer l'esprit.
Créée par Sylviane MEUNIER, elle-même atteinte et guérie d'un cancer du sein, l'Association est un véritable accomplissement. Elle en rêvait durant sa maladie et aujourd'hui, elle l'offre aux autres femmes. Sylviane plus que personne, sait que lorsqu'on est touchée par un cancer, on se sent seule, on perd confiance... Avec Les Crabettes, elle ouvre un espace dédié aux malades, où elles peuvent s'exprimer artistiquement avec des ateliers créatifs et tisser des liens avec des femmes dans la même situation. Ce lieu intime et convivial offre une bulle hors du temps aux malades... Un beau projet que l'on soutient à 100% !

2019 : L'association Hope selectionnée par le Groupe PVG

Cristal Spa, rejoint cette année l’opération Octobre Rose et apporte son soutien à l’Association Hope lancée par Annabel Brourhant et Nicolas Chopin, chirurgien oncologue à l’hôpital Léon Bérard de Lyon. Association née du constat qu’une femme sur deux est touchée par une dépression plus ou moins profonde après les traitements et que peu d’actions sont mises en place pour accompagner ces femmes vers la guérison.

C’est donc autour de l’art thérapie et l’équithérapie que l’association Hope accompagne les femmes afin de les aider à se reconstruire, rebondir et partager avec d’autres femmes ayant vécu les mêmes épreuves. Pour en savoir plus sur l’association, rendez-vous directement sur le site : hope-association.com

 

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